Votre maison vous paraît petite et vous souhaitez y réaliser des travaux d’extension ? Vous pouvez opter pour une véranda. C’est une solution alternative pour prolonger votre salle de séjour ou votre cuisine. La véranda est avantageuse à plus d’un titre aussi bien pour le propriétaire que pour l’immobilier.
Une maison avec une véranda revêt plusieurs avantages. Elle permet de gagner un espace, et ce, à moindre coût. L a construction d’une véranda est un projet d’aménagement pour prolonger une maison. En effet, la véranda peut augmenter la surface habitable de votre logement. D’ailleurs, si votre maison est inférieure à 20 m², vous n’avez pas besoin de faire une demande de permis de construire. Ensuite, la véranda améliore l’apport de lumière naturelle dans la maison. Souvent équipée d’une baie vitrée, la structure donne une grande luminosité à votre salle de séjour ou à votre cuisine selon son emplacement. Ce n’est pas tout, la véranda apporte un réel cachet à l’immobilier. Se montrant esthétique, celle-ci mettra en valeur l’ensemble de votre résidence.
Pour que votre véranda puisse tenir toutes ses promesses, il faut que vous choisissiez bien le modèle ainsi que l’emplacement de votre équipement. D’abord, les dimensions de votre véranda. Celle-ci se décline en plusieurs tailles et modèles. Vous devez tenir compte de votre budget, mais surtout de l’harmonisation de la structure avec votre immobilier. Il est en effet dommageable de faire construire une véranda qui ne fait que défigurer son logement. Ensuite, le critère de choix d’une véranda doit porter sur son emplacement. Pour qu’elle puisse apporter de la lumière nature dans votre maison, il est judicieux d’installer votre véranda vers le sud, c’est à dire en direction du soleil.
Avant d’investir dans une véranda pour étendre votre maison, vous devez choisir le matériau adapté à vos besoins. Si vous souhaitez ajouter une touche naturelle à votre immobilier, la véranda en bois est celle qu’il vous faut. En effet, le bois est un matériau original et s’intègre facilement à l’environnement extérieur. Seulement, cet équipement est insensible aux agressions climatiques. La véranda en bois nécessite ainsi un entretien régulier. Il existe ensuite une véranda fer forgé. Côté robustesse, le fer se démarque particulièrement par sa grande solidité. La véranda en fer pourra vous accompagner au fils des ans. Mais il faut savoir que le fer se rouille et se corrode. Vous avez ainsi intérêt à traiter le fer contre la rouille. Vous trouverez également une véranda aluminium. Celle-ci combine tous les avantages du bois et du fer. En effet, l’aluminium est à la fois résistant et esthétique. En outre, il ne nécessite quasiment rien d’entretien.
De nos jours, les problèmes énergétiques et environnementaux deviennent préoccupants. Pour pallier la dégradation de l’environnement, il est nécessaire de rendre sa maison écologique. Cette dernière permet aux occupants d’un immobilier de limiter l’utilisation des énergies nocives à l’écosystème. Mais comment rendre une maison plus écologique ?
On entend par maison écolo, un logement qui ne nuit pas à l’environnement. Pour ce faire, il faut limiter les consommations énergétiques dans son logement. En effet, les énergies fossiles émettent un taux important de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Aussi, pour faire une maison écologique, il faut limiter autant que possible sa consommation énergétique. Autrement dit, l’immobilier doit être moins énergivore. Ce n’est pas tout, la limitation de la consommation d’énergie ne suffit pas, il faut également que les matériaux et les équipements utilisés dans la maison aient une faible empreinte de carbone. Il existe plusieurs solutions pour rendre une maison plus écologique. Voici une liste non limitative des éléments à considérer et des astuces pour y parvenir.
Pour réduire votre consommation énergétique et limiter l’émission des gaz CO2 dans l’atmosphère, améliorez l’isolation thermique de votre immobilier. En effet, les déperditions de chaleur dans votre logement vous obligent à consommer des énergies nocives à l’environnement. La mauvaise isolation vous incite à abuser de votre système de chauffage en hiver et de votre système de climatisation en été. Pour éviter une telle situation, il s’avère nécessaire d’isoler les éléments responsables aux pertes de chaleur dans votre maison lors de vos travaux d’aménagement. Il s’agit entre autres de la toiture qui est responsable de près de 30 % de déperditions thermiques, les murs, 25 % et le sol, 10 à 15 % des pertes de chaleur.
Une des solutions efficaces et pratiques pour rendre une maison plus écologique figure l’utilisation des énergies renouvelables. En effet, le but d’un logement écolo est de limiter son impact sur le milieu naturel. Et, les énergies renouvelables se montrent respectueuses de l’environnement. Il s’agit en l’occurrence de l’énergie solaire. Non seulement elle est gratuite, mais elle est aussi propre. L’électricité provenant des rayons du soleil ne dégage pas de gaz CO2 dans l’atmosphère. Vous pouvez alimenter vos systèmes d’éclairage, votre chauffage électrique, vos appareils de production d’eau chaude et tous vos équipements électroménagers à l’aide de l’énergie solaire. L’utilisation de cette source énergétique vous permettra de bénéficier de belles économies sur vos factures d’énergie et de contribuer à la sauvegarde de l’environnement.
Viendra un jour, votre maison ne pourra plus répondre à vos besoins. Elle deviendra plus petite par rapport au nombre des occupants. Dans cette optique, vous avez intérêt à l’agrandir pour obtenir un espace supplémentaire. Mais avant d’investir dans ce projet, certaines étapes doivent être respectées afin de réussir l’extension de votre maison.
Tout projet d’extension d’une maison se trouve dans le cadre d’un projet immobilier. Aussi, il doit respecter certaines règles. Avant de faire construire un espace supplémentaire pour agrandir votre maison sans avoir à déménager, vous devez de prime abord vous renseigner sur le Plan Local d’Urbanisme ou PLU de la commune où se trouve votre logement. En effet, chaque commune a son propre PLU. Ensuite, il faut tenir compte de la loi sur l’extension de maison. Si les travaux dépassent 150 m², vous devez par exemple faire une demande de permis de construire. Avant de commencer votre projet, il est également nécessaire de savoir la loi sur la réglementation thermique applicable à l’extension de maison.
L’une des étapes incontournables pour réussir l’agrandissement de votre maison se trouve dans le choix du type d’extension possible pour votre immobilier. Dans cette optique, vous pouvez opter pour la véranda. C’est une solution alternative pour obtenir des mètres carrés dans votre logement. Celle-ci donne sur l’extérieur, permettant ainsi d’avoir une belle vue depuis l’intérieur de votre maison. La véranda est également considérée comme un type d’extension de maison le moins onéreux. Outre la véranda, vous pouvez également opter pour l’aménagement des combles. Il s’agit de l’espace qui sépare le toit et le plancher. Vous pouvez aménager cet espace pour la transformer à un lieu de vie à part entière. La surélévation du toit est également une alternative de choix lors des travaux d’extension d’une maison. Ce projet est avantageux en cas d’espace réduit puisqu’il ne nuit pas à la surface du jardin.
Vous avez votre permis de construire et vous avez des idées claires sur les réglementations et le type d’extension idéal pour votre maison ? Il ne vous reste plus qu’à choisir un architecte expert pour construire un espace supplémentaire dans votre maison. Certes, vous pouvez mener ce projet tout seul. Mais pour éviter les mauvaises surprises, il est préférable de recourir à un professionnel. Il peut vous conseiller sur l’installation et la réalisation de vos travaux. Il est le mieux placé pour étudier l’ensemble des contraintes liées à votre immobilier entre autres l’isolation, le choix des matériaux ainsi que la structure générale de l’espace. La loi prévoit d’ailleurs que les travaux d’agrandissement de maison dépassant plus de 150 m² nécessitent l’intervention d’un architecte. Mais même en dessous de limites prévues par la loi en vigueur, il est toujours prudent de confier ce projet à un professionnel.
La piscine est plus qu’un espace de plongée, c’est un espace de vie à part entière. Une véritable oasis urbaine, cette construction permet de mettre en valeur votre immobilier. Cependant, la construction d’une piscine demande un investissement sérieux. Aussi, cette décision ne se prend pas à la légère. Justement, qu’est-ce qu’il faut savoir avant de construire une piscine dans son terrain ?
Avant d’investir dans une piscine, il s’avère indispensable de bien étudier le type du bassin qui s’adapte à votre terrain et qui répond à vos budgets. En effet, la construction d’une piscine nécessite un budget important, et ce, suivant le type de piscine que vous souhaitez mettre en place. Il existe plusieurs types de piscines entre autres la piscine enterrée, la piscine semi-enterrée, la piscine hors-sol, la piscine en kit et la piscine couloir de nage. Il faut savoir que la piscine enterrée coûte cher par rapport aux autres types de bassin. Elle est également difficile à construire et nécessite des travaux d’aménagement important. Cependant, elle dure dans le temps et propose une longue durée de vie allant jusqu’à 20 ans.
Vous avez un large espace et un budget suffisant pour faire construire une piscine. Avant de vous lancer, prenez bien en compte les lois qui régissent la construction d’une piscine. La réglementation relative à l’installation d’une piscine diffère selon qu’il s’agit d’un bassin creusé ou en kit. Pour la piscine hors sol, vous n’avez pas besoin de creuser votre terrain. Si elle est inférieure à 10 m², aucune déclaration de travaux n’est requise. Cependant, la construction d’une piscine creusée entre 10 m² et 100 m² nécessite une demande de travaux auprès de la mairie. Il s’avère également nécessaire de savoir que toutes les piscines extérieures de plus de 100 m² requièrent le dépôt d’un permis de construire.
Il ne suffit pas d’avoir un terrain pour faire fabriquer une piscine. Comme on sait, l’eau du bassin est différente de l’eau du fleuve. L’eau de la piscine stagne. Aussi, il faut bien choisir son emplacement pour que l’eau reste propre et bonne pour la santé. Dans cette optique, installez votre piscine sur la partie ensoleillée de votre terrain. Se baigner est une occasion de profiter du soleil. D’ailleurs, si vous faites installer votre bassin dans un endroit ombrageux, les baigneurs attrapent rapidement froid. Ensuite, faites construire votre piscine à l’abri des regards indiscrets. Et ce, pour préserver votre intimité que vous partagiez de bons moments en famille ou entre amis.
Outre le bungalow et le mobil-home, le chalet fait également partie des habitations légères de loisirs. À ce titre, il doit être construit dans des endroits bien déterminés par la loi. Il est généralement fait en bois. Mais comme il s’agit d’une véritable maison malgré son statut, l’installation d’un chalet en bois ne doit pas se faire à la légère. Justement, comment construire ce type d’hébergement de loisirs ?
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il s’avère nécessaire d’avoir une idée claire sur le chalet. Comme évoqué tout à l’heure, le chalet est un hébergement de loisirs qu’on peut trouver dans le camping. À la différence du bungalow, le chalet est formé de deux étages. Ensuite, il est généralement installé dans des régions montagneuses. C’est pourquoi on l’appelle également une maison de campagne. Compte tenu de son emplacement, dans la montagne ou parfois au bord de lac, le chalet doit répondre aux exigences des régions froides. Dans cette optique, le chalet doit bénéficier d’une bonne isolation. Au début, il n’y a que le chalet en bois. Mais peu à peu, certains constructeurs y ajoutent d’autres matériaux comme la pierre.
Vous ne pouvez pas construire votre chalet en bois aveuglement. Un bien immobilier à part entière, le chalet doit être construit suivant la loi en vigueur. Aussi, si vous souhaitez construire un chalet en bois d’une superficie oscillant entre 5 et 20 m², vous devez demander une autorisation de travaux auprès de la mairie où se trouve votre immobilier. Par contre, si votre habitation légère de loisirs dispose d’une surface de plus de 20 m², vous devez faire une demande de permis de construire. Vous devez également tenir compte des exigences du plan local d’habitation applicable dans votre localité pour éviter le refus d’un permis de construire.
Vous pouvez construire votre chalet en bois sans passer par un professionnel. Il faut cependant que vous soyez un bon bricoleur. Sinon, il est judicieux de faire construire votre immobilier par un architecte qualifié. Dans tout le cas, voici comment construire un chalet en bois.
D’abord, posez des plots béton au sol. Profitez de cette étape pour faire des tranchées pour les installations électriques, l’adduction d’eau et les évacuations d’eaux usées. Prenez bien en compte le niveau ainsi que le bon équerrage de la basse. Ensuite, posez des poutres au-dessus desquels vous fixez un plancher. Vient après le montage des murs. Pour faciliter la tâche, utilisez des plaques d’OSB. Fixez-les entre les poutres. Pour bénéficier d’une bonne isolation, utilisez de la laine de verre. Enfin, terminez la construction de votre chalet en bois par la mise en place de la toiture. Pour ce faire, installez la charpente suivant la notice de la construction puis vous y fixez les tôles.
Si vous pensez que vous pouvez installer un bungalow ou une caravane dans votre jardin comme bon vous semble, alors détrompez-vous rapidement. Certes, on peut installer un bungalow et une caravane dans son terrain privatif. Mais on ne peut pas y habiter. De plus, l’installation de ces habitations de loisirs doit respecter certaines règles.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est nécessaire de savoir ce que c’est un bungalow et une caravane. Pour faire simple, il s’agit des types d’hébergement de loisirs. Ils font parties de la catégorie des maisons légères. Concernant le bungalow, il s’agit d’une maison en bois facile à monter et à démonter. Il n’a qu’un seul étage à la différence du chalet qui dispose de 2 étages. Toute la surface habitable se trouve donc sur le même étage. Installer généralement dans des régions très chaudes, le bungalow est équipé souvent d’une grande véranda. Ce, pour permettre aux vacanciers de profiter de la chaleur estivale. Quant à la caravane, il est synonyme du mobil-home ou de maison roulante. Comme son nom l’indique, la caravane est un hébergement de loisirs mobile et transportable. Elle est en effet équipée des roues dont le transport se fait par voie exceptionnel.
Vous disposez peut-être d’un vaste terrain et vous serez tenté d’y installer votre caravane. Étant propriétaire, vous pouvez poser votre mobil-home dans votre propre jardin. Mais cela ne vous donne pas droit d’y habiter. Autrement dit, il est interdit de vivre dans une caravane au cœur d’un terrain privative. Vous ne pouvez pas y installer votre caravane qu’à titre temporaire. Si vous pensez y installer votre mobil-home dans un délai moins de 3 mois, vous n’avez pas à faire une autorisation préalable. Au-delà de ce délai, vous devez faire une déclaration auprès de la mairie où se situe votre terrain. Il faut aussi que votre caravane conserve sa mobilité. Sinon, il sera soumis à loi sur la construction d’un bien immobilier normale.
En général, on ne peut pas installer une caravane et un bungalow dans un terrain privatif pour vivre. Ce sont des habitations légères de loisirs, aussi ils doivent être installés dans des endroits spécifiques. Le bungalow et la caravane doivent être posés soit dans les parcs résidentiels de loisirs particulièrement aménagés à cet effet, soit dans les terrains de camping, soit dans les villages de vacances destinés à une habitation légère. La mise en place d’une caravane ou un bungalow bénéficiant d’une surface de moins de 35 m² est dépourvu de toutes formalités. Par contre, le propriétaire doit faire une déclaration préalable auprès de la mairie si la surface du plancher de son hébergement de loisirs excède 35 m². Mais si vous souhaitez installer une habitation légère de loisirs en dehors de l’emplacement cité ci-dessus, votre installation est soumise obligatoirement au droit commun des constructions.
Actuellement, il existe un type d’hébergement de loisirs hors du commun qu’est la vie à bord d’une péniche. Qui n’a jamais rêvé de vivre pour une seule fois dans sa vie sur l’eau ? Désormais, ce rêve peut devenir réalité lorsque vous louer ou achetez une péniche. Mais avant de vous lancer, il faut savoir qu’outre ses innombrables avantages, le choix de vivre sur une péniche n’est pas sans inconvénient.
Bon nombre de personnes n’ont jamais entendu parler d’une péniche. C’est une sorte de bateau, mais elle est destinée à naviguer en eau douce. À l’origine, la péniche est un moyen de transport fluvial de marchandises. Au début, il est tracté ou remorqué, mais avec l’évolution de la construction, la péniche peut être motorisée. Désormais, la péniche devient une véritable habitation tout comme tout bien immobilier ordinaire. En effet, certains propriétaires transforment leurs péniches en un bateau logement. D’autres vont même plus loin en faisant de leurs péniches une maison d’habitation, d’hôtel et de restaurant. Ce type de bateau peut être équipé de tout ce dont on a besoin au quotidien : logement bien équipé, eau et électricité, cuisine, salle de bains, etc., mais vivre sur une péniche comporte des avantages, mais aussi des inconvénients.
Vivre sur l’eau à bord d’une péniche est synonyme d’une expérience unique. La péniche permet de vivre autrement. Quoi qu’on dise, vivre au milieu de l’eau sans manquer de rien est un luxe. C’est pourquoi ce type d’hébergement devient de plus en plus prisé des personnes en quête d’une aventure unique en son genre. De plus, la péniche offre tout le confort digne d’un logement de loisirs. Souvent équipé d’une terrasse, ce type de bateau permet aux pénichards d’admirer le milieu naturel. Côté financier, le tarif est nettement inférieur par rapport à celui d’un logement ordinaire à superficie égale. L’achat d’une péniche est également une solution alternative face au prix élevé du bien immobilier actuel. Vous pourriez économiser jusqu’à 8 % du prix d’achat comparé à une maison classique.
Vivre à bord d’une péniche n’est pas sans condition. D’abord les toilettes. Vous devez mettre les déchets dans une cuve que vous devez vider régulièrement. Parmi les inconvénients de la vie sur une péniche figure aussi son entretien. Cet équipement nécessite un entretien régulier qui dépasse largement celui d’un bien immobilier. La péniche requiert un coup de pinceau presque tous les 5 ans et une mise en chantier tous les 10 ans. Ensuite, le coût de l’amarrage est un coup dur pour tout propriétaire d’une péniche. Le prix est largement supérieur à celui des charges de copropriété d’un logement à surface équivalente surtout lorsque votre péniche dispose d’une grande surface habitable.
À en croire une enquête de l’Observatoire national de la vie étudiante, la majorité des étudiants séparent de leurs parents pour aller poursuivre des études supérieures. Dans cette optique, l’étudiant doit élire un nouveau domicile. Certes, certains peuvent louer un appartement privé, mais compte tenu de leur statut non-professionnel, nombreux sont ceux qui recourent au logement étudiant.
Pour faire simple, le logement étudiant est une résidence destinée à accueillir des personnes qui poursuivent des études dans les universités. Ce logement est couramment appelé « cités universitaires ». Plus de 60 % des étudiants sont en effet obligés de quitter le domicile parental afin de pouvoir continuer leur étude. Les causes sont nombreuses : l’établissement universitaire se trouve loin de la résidence principale de l’étudiant, ou encore dans le but de vivre dans une structure qui s’adapte aux besoins particuliers des étudiants (infrastructures, mobiliers, etc.). Le logement étudiant doit répondre en effet aux besoins de ses occupants. Et comme les universitaires n’ont pas généralement des moyens financiers, le loyer d’une chambre étudiant se doit d’être abordable.
La gestion des chambres des cités universitaires est confiée aux Centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires ou CROUS. Certes, il existe plusieurs logements étudiants, mais les cités universitaires restent les plus abordables. Aussi, si vous cherchez une chambre d’étudiant, vous avez intérêt à vous adresser au service du CROUS. Cependant, la demande d’un logement auprès des cités universitaires n’est pas sans condition. Certains critères sont fixés. C’est ainsi que le CROUS privilégie en priorité les étudiants à faibles revenus puis ceux qui habitent loin de leur famille. La demande de logement en cité universitaire doit être déposée entre le 15 janvier et 30 mai avant l’année universitaire. Et, il faut savoir que l’attribution d’une chambre d’étudiant se fait tous les ans et non en fonction de la durée d’études.
De nos jours, le terme logement étudiant s’est beaucoup développé. Auparavant, il n’y a que les cités universitaires. Actuellement, il existe différents types de logements pour étudiants. Il faut juste que l’immobilier soit destiné à accueillir des étudiants. C’est le cas des foyers pour étudiants, les logements sociaux pour étudiants, les résidences étudiantes privées. Mais il existe un cas particulier, c’est la colocation pour étudiant. Dans cette optique, les universitaires décident de vivre ensemble dans une même chambre. La colocation peut être disponible aussi bien dans les établissements gérés par le CROUS ou dans les logements sociaux étudiants. C’est une solution alternative pour louer à moindre coût.
Bon nombre de personnes souscrivent à un prêt immobilier pour réaliser son projet. Cependant, cette décision n’est pas sans risque puisqu’elle est source de surendettement. Pour prévenir ce problème, les lois Scrivener et Neiertz ont été adoptées pour protéger tout souscripteur de crédit immobilier.
La loi Neiertz doit son nom à Véronique Neiertz. Elle a été établie en 1989 dans le but de protéger tous les emprunteurs d’un crédit immobilier contre un éventuel risque de surendettement. Elle est adoptée afin de compléter la loi Scrivener de 1978. Cette dernière a été aussi établie dans le but de protéger contre le surendettement. Les deux lois sont codifiées dans le code de la consommation. La loi Scrivener s’applique à tous les prêts pour l’achat d’un bien immobilier, des travaux de construction et de rénovation réalisés avec un emprunt. Quant à la loi Neiertz, elle met au point des procédures fixant toutes les étapes à suivre par les banques et les établissements de crédit avant de proposer un emprunt immobilier.
La loi Scrivener s’applique à tous ceux qui souscrivent à un prêt immobilier d’un montant minimum de 21 000 euros. Elle est avantageuse aux emprunteurs à plus d’un titre. Elle oblige les banques à formuler une offre préalable de prêt immobilier. Celle-ci doit évoquer toutes les informations nécessaires que doivent savoir un emprunteur comme le taux effectif global, le type d’emprunt, la nature de prêt accordé, la caution s’il existe, etc. Ce, afin d’éviter la personne de s’engager à la légère. De plus, l’emprunteur dispose d’un délai de 10 jours après réception d’un courrier pour réfléchir s’il va accepter ou non l’offre de prêt. Ce n’est pas tout, la loi Scrivener vous permet d’anticiper le remboursement des montants empruntés pour éviter le surendettement.
La loi Neiertz a pour but de lutter contre le surendettement. Pour ce faire, la loi en question met en place des dispositifs visant à responsabiliser les banques et tous les établissements de crédit. Ces derniers doivent vérifier que l’emprunteur est solvable avant de lui accorder sa demande de crédit immobilier. Et ce, afin d’éviter le surendettement. Dans cette optique, ils doivent se référer au FICP, document qui recense tous les emprunteurs se trouvant dans une situation financière critique. L’avantage de la loi Neiertz est qu’elle permet aux emprunteurs d’obtenir des délais de remboursement et d’une réduction des dettes (réduction des taux d’intérêt). Elle prévoit aussi des procédures en cas de surendettement. Bref, les lois Scrivener et Neiertz sont deux lois qui visent à responsabiliser aussi bien les emprunteurs que les prêteurs immobiliers.
Compte tenu du développement de la construction et du plan local d’urbanisme, certains immobiliers ayant des valeurs culturelles risquent de disparaître dans l’hexagone. Afin de préserver le patrimoine, une loi visant à inciter tous les propriétaires d’un bien immobilier ayant un caractère historique ou esthétique dans des sites spécifiques à aménager leurs maisons. Il s’agit de la loi malraux, un dispositif de défiscalisation de la restauration immobilière.
La loi malraux a été instituée par l’ancien ministre de la Culture André Malraux dans l’objectif de préserver le patrimoine du pays. Ce, à travers la restauration des maisons ayant une valeur culturelle en France. Ce type de lois immobilières incite tous les propriétaires d’un bien immobilier ancien dans des zones déterminées à restaurer leurs maisons. La loi leur permet de bénéficier d’une réduction d’impôt qui sera calculée sur les dépenses de travaux de restauration de l’immeuble présentant une valeur patrimoniale. Le taux de défiscalisation du dispositif Malraux peut aller de 22 à 30 % du montant des œuvres effectuées, et ce, suivant la zone géographique de l’immobilier.
Pour bénéficier de la défiscalisation du dispositif Malraux, le propriétaire doit restaurer son immobilier suivant les exigences de ladite loi. Lors des travaux de restauration, vous devez vous conformer au plan de sauvegarde de mise en valeur de l’immeuble concernant la conservation du volume bâti de la maison. Il faut ensuite que les travaux réalisés n’augmentent pas la superficie habitable de l’immobilier objet de la conservation ni le volume bâti. Pour obtenir une fiscalisation dans le cadre de la loi malraux, l’immeuble restauré doit aussi être dédié à la location, et ce, pour une durée minimum de neuf ans.
La loi Malraux est applicable à tout investissement effectué dans l’ancien. Seulement, il faut que l’immobilier se situe dans les deux zones ci-après. Votre maison destinée à la location se trouve dans des secteurs sauvegardés. Il doit être localisé à un Site patrimonial remarquable avec Plan de sauvegarde et de mise en valeur. Si votre immobilier se situe dans ces zones, vous pouvez bénéficier d’une réduction de 30 % sur le montant de dépenses des travaux de sauvegarde effectués. Ou encore, l’immeuble est implanté dans un plan patrimonial remarquable avec plan de revalorisation d’architecture et du patrimoine. Dans cette optique, le propriétaire du logement obtient 22 % de réduction.